Bulletin n° 148 / 149 : Villages, Mariniers, Bateaux. Chapelles Hospitalières, "Monument Français".

Sarron : ex-voto d'une besogne offert par A. Benoît en 1825. Ph. Rainer-Schoder.

 

EDITORIAL

Les graffitis couvrant le mur de soutènement du prieuré de Saint-Leu-d'Esserent n'étaient pas seuls le long de l'Oise. Nul doute que la chapelle Saint-Nicolas de Sarron, disparue il y a bien longtemps, en était également couverte. Les graffitis sont les modestes ex-voto dessinés en offrande de reconnaissance pour un péril ajourné et écarté ou, à contrario, pour une requête, un voeu, celui d'échapper au naufrage sur une rivière pleine d'embûches.

Les chapelles hospitalières ne semblent pas avoir porté sur leurs murs les traces des supplications des malades. Ces mêmes sentiments et dévotions se sont manifestés autrement, par d'autres types d'offrandes, recueillis dans certains registres de délibérations ou de comptes. Nous avons le cas pour les guérisons de malades où les béquilles sont offertes comme à l'église du Hamel. La voie est ouverte pour de nouvelles pistes de recherches.

Pierrette Bonnet-Laborderie, Présidente.

 

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