Les fêtes Jeanne Hachette. Sainte Angadrême.

 

 EDITORIAL

Le docteur Jean Fournée travaillant sur le culte populaire des saints fondateurs d'abbayes pré-normandes disait : "on sait combien est difficile de situer avec exactitude un grand nombre de monastères dont l'existence est certaine ou probable mais qui ont disparu sans laisser au sol la moindre trace". Cette constatation est valable pour nous aussi qui situons mal le monastère de sainte Angadrême, malgré le nom d'Oroër qui subsiste. Nous n'évaluons que difficilement son étendue et peinons pour nous représenter son apparence. Quant à la sainte qui lui a donné sa renommée, elle reste obscure sur bien des points et sa vie cachée, ou tout au moins peu dévoilée, ne facilite pas la connaissance. Elle a été pourtant une personne bien réelle, entourée d'amis et de membres de sa famille dont l'existence et la notoriété ne peuvent être mises en doute. Son côté merveilleux ne doit pas obscurcir sa réalité mais la renforcer car elle est encore imprégnée de l'esprit de son époque.

Pierrette Bonnet-Laborderie, Présidente du Gemob.

 

 Châsse de sainte Angadrême sur les remparts de Beauvais. A. Grellet, 1869. Ph. Françoise Barbe.

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